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Sambre au clair la lune te regarde

Je me suis demandé depuis un moment pourquoi cet attachement à Yslaire, à Sambre, après le meurtre éhonté de Bernard, de Julie (cette mort est symbolique à plus d’un titre)… Bien des fois j’avais considéré que Sambre était mort, au détour d’un œuvre appelée à ne jamais être achevée (un peu comme tout ce qu’Yslaire entame), au détour d’une palette graphique qui avait remplacé la main de l’artiste, au détour de la sous-traitance de l’œuvre…

Comment considérer les dizaines de bouquins empilées, de cette collection amassée, d’ex-libris, de sérigraphie et d’objets en tous genre… Quelle était alors sa valeur?

Ce soir j’ai repris plus ne m’est rien.  Je l’ai feuilleté, parcouru.

Le trait vieillot, l’imperfection du dessin, le tein blafard des planches, comme éclairée par la lune… Je replongeais alors dans les yeux de Julie, sur la courbe de cet ange, dans la lamentation.

Et je revis cet épitaphe : « Sambre au clair la lune te regarde ». Et je su que cela n’a jamais été de sambre dont il était question…